Michiel Alferink, Managing Director d’Athlon Belgique & Luxembourg: « Le fait que nous soyons aujourd’hui SDG Pioneer est le résultat d’une conviction qui est portée par tous les collaborateurs d’Athlon. Nous sommes plus que jamais convaincus de l’entrepreneuriat durable. Et nous sommes ambitieux ! Nous concevons notre rôle de manière beaucoup plus large que le modèle commercial classique, qui consiste à obtenir le plus possible avec le moins de ressources possible. La responsabilité sociale des entreprises est importante en soi. Mais nous constatons également que cela représente une solide plus-value pour l’entreprise. Si vous ancrez correctement le concept dans vos opérations et dans la façon dont vous traitez les autres. Cela demande parfois une certaine confiance, car on ne voit souvent les résultats qu’à long terme. Heureusement, mon prédécesseur partageait également cette vision, de sorte que nous disposons désormais de bases solides sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. »
Quel rôle joue la Charte Voka Entrepreneuriat durable (VCDO) dans cette vision?
« La charte est un bon moyen pour une organisation de convertir son enthousiasme partagé en initiatives concrètes et mesurables. Chaque année, vous devez proposer dix actions avec lesquelles vous contribuez à un ou plusieurs objectifs de développement durable. Ces actions débouchent sur de plus en plus d’idées nouvelles, car vous commencez à examiner minutieusement chaque aspect de vos activités. Il est également utile de communiquer sur vos efforts. Pour certaines entreprises ou organisations, cela peut ne pas sembler très important, mais si personne ne sait ce que vous faites, vous n’inspirerez personne non plus. Les gens attachent également de plus en plus d’importance au rôle social qu’ils assument à travers leur travail. Tant les jeunes travailleurs que, hum... les plus expérimentés (rires). S’ils sont conscients des efforts consentis par leur employeur et des raisons qui les motivent, ils se sentent soutenus dans leurs convictions personnelles et s’identifient à leur entreprise. »
Qui décide des actions qu’Athlon met en place?
« Tout le monde peut apporter des idées et je coordonne personnellement le processus. Cela permet d’obtenir une belle diversité d’initiatives. Qu’il s’agisse de libérer des heures pour du bénévolat, de soutenir la multimodalité et la biodiversité dans les locaux de notre entreprise, de créer un lieu de culte, de planter une forêt de naissance ou d’améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Les échanges avec nos clients et fournisseurs sont également très fructueux. C’est d’eux, par exemple, que nous avons tiré l’idée de « Motor On Mobile Off ». Nos travailleurs peuvent choisir d’installer un dispositif dans la voiture qui bloque toute distraction provenant de leur smartphone. Vous ne pouvez alors que passer des appels en mains libres et utiliser le GPS. »
Athlon continuera-t-elle à miser sur la responsabilité sociale de l’entreprise?
« C’est certain. Nous continuons à travailler sur un immeuble de bureaux neutre en CO2, l’électrification et la mobilité multimodale, entre autres. Je suis convaincu que nous allons acquérir beaucoup de nouvelles idées dans l’interaction avec nos parties prenantes, et certainement aussi à travers nos autres départements. Athlon International fixe le cap en s’appuyant sur cinq piliers : environnement, sécurité routière, vitalité, diversité et communauté. Nous les définissons localement et nous nous inspirons mutuellement. Ce système nous aide à choisir les initiatives qui nous conviennent le mieux. On constate rapidement que les idées les plus fructueuses reposent sur plusieurs piliers. Comme nos terrains d’entreprise verts, qui allient « environnement » et « vitalité ». Ou notre pool de vélos électriques pour nos collaborateurs. Cette initiative est bénéfique pour l’environnement et se situe en plein dans notre domaine d’expertise. »
Y a-t-il une action qui vous tient particulièrement à cœur ?
« C’est un choix difficile. J’ai un faible pour la mobilité électrique. Athlon a été l’une des premières sociétés de leasing à choisir d’électrifier sa flotte. Nous avons également donné aux clients la possibilité de mettre en place un projet pilote. Ils pouvaient ainsi tester les véhicules rechargeables à court terme sans avoir à prendre un engagement important. C’est pourquoi je suis si heureux que nous ayons pu faire don de notre Tesla Roadster, numéro de série 111 - l’un des tout premiers - au musée Autoworld. Il s’agit d’une autre action qui repose sur plusieurs piliers : rendre à la communauté et informer sur la mobilité durable. Mais elle me manquera quand même (rires). »
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