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Entretien croisé : Els Descamps, directrice commerciale et Herman Yperman, directeur opérationnel

Flexibilité, transparence et numérisation optimisée sont dans l'optique d'une satisfaction maximale des clients… Ce sont des caractéristiques que l'on retrouve dans l'ADN d'Athlon. Et c'est sans doute en grande partie grâce à cela que nos clients n'ont constaté que peu de différence en matière de services par rapport à avant. « Mais ce qui caractérise encore plus notre entreprise en cette période de crise, c'est le soin que nous nous portons mutuellement et l'esprit de solidarité qui nous anime, » se félicitent la directrice commerciale et le directeur opérationnel d'Athlon Belgium & Luxembourg. Interview croisée.

Entretien croisé : Els Descamps, directrice commerciale et Herman Yperman, directeur opérationnel

     

    Rester opérationnels et accessibles en temps de crise… un défi compliqué pour Athlon ?

    Herman Yperman : “Du fait de la numérisation de 95% de nos processus, il n'est pas forcément nécessaire que nos collaborateurs soient physiquement présents au bureau. Nous avons consenti de solides investissements dans notre infrastructure ICT et nous soutenons nos collaborateurs dans leur travail à domicile. Nous étions en fait très bien préparés pour affronter la situation actuelle. Il n'empêche que ce n'est pas toujours facile pour tout le monde de boucler son travail pendant les heures de bureau normales. C'est pourquoi nous faisons preuve de flexibilité en ce qui concerne le temps de travail.”

    Els Descamps : “Ce qui importe, c'est de rester joignables pour nos clients. Mais le fait que chacun travaille chez soi soulève pas mal de défis pour la société… Heureusement, nous avons su en relever un bon nombre. Nous avons ainsi pu fournir à partir d'Athlon des pc portables supplémentaires aux collaborateurs appelés à télétravailler à deux et dont les enfants ont également besoin d'un ordinateur pour suivre les cours et faire les devoirs.”

    On imagine néanmoins que dans la pratique, cela rend certaines choses plus compliquées, non ?

    Herman Yperman : “En effet. Le traitement des plaques d'immatriculation et des voitures en fin de contrat pose un sérieux problème. Mais en temps de crise, il faut savoir se montrer créatif et déterminé. Récemment, nous n'avons pas eu d'autre solution que d'envoyer quelqu'un au bureau de poste pour faire radier une par une les plaques d'immatriculation des voitures restituées. Un travail aussi long que fastidieux, mais néanmoins indispensable pour suspendre la taxe de circulation.”

    Els Descamps : “Heureusement, nos collaborateurs savent faire preuve de créativité et de persévérance. J'en veux pour preuve la livraison la semaine dernière de 60 véhicules pour la plateforme Poppy (voitures partagées). Grâce à une collaboration efficace avec le groupe Van Mossel, Athlon a réussi à mettre en circulation 60 nouvelles Opel Corsa. Celles-ci sont mises gratuitement à la disposition du personnel soignant, de même qu'un certain nombre de nos propres voitures de remplacement Athlon Rent.”

    Comment arrivez-vous à préserver le moral des gens en ces temps de confinement ?

    Els Descamps : “Je pense qu'aujourd'hui, le contact humain est essentiel. J'ai d'ailleurs décidé de passer plus de temps au téléphone – et sur Skype, évidemment. Nous essayons de préserver l'esprit collégial en adoptant de nombreuses initiatives, comme la création d'une playlist Athlon et d'un montage avec des photos sympas de nos collègues en train de télétravailler. Nous prenons aussi régulièrement le pouls des collègues qui vivent seuls ou qui ont des jeunes enfants. Briser la solitude et se soutenir mutuellement, c'est important au sein d'une 'famille' soudée comme la nôtre. C'est une chose dont je suis particulièrement fière.”  

    Herman Yperman : “En tant que designated survivor, je me retrouve souvent seul dans les bureaux d'Athlon à Machelen. Cela me permet de prendre la balle au bond et de préparer la reprise de nos activités. En tout cas, si j'ai appris une chose pendant ce confinement, c'est la nécessité d'abandonner un peu plus souvent la plume. Plutôt que d'être submergés par les mails, réapprenons à téléphoner. C'est ce que j'ai fait. Un appel peut souvent faire la différence. Il ne faut pas sous-estimer la valeur de la voix.”

    Qu'espérez-vous retenir de cette crise pour l'après-corona ? Qu'attendez-vous ?

    Herman Yperman : “Il est beau de voir comment chacun apporte sa petite contribution. J'espère que cette solidarité ne sera pas qu'un feu de paille. Je serai évidemment très content que la vie reprenne un cours normal. Car enchaîner les réunions Skype, c'est bien… mais ça ne suffit pas !”

    Els Descamps : “Je trouve sensationnel de pouvoir faire des choses utiles au lieu de perdre mon temps dans les embouteillages. Une demi-heure de yoga, un petit déjeuner un peu plus élaboré… Espérons que nous ne retrouvions pas les mêmes embouteillages qu'avant la crise. Ce que j'attends avec impatience ? De retrouver mes collègues !”

     

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