Polestar 2 ou Ford Mustang Mach-e? Athlon les a testés pour vous…
vendredi 28 mai 2021
Dans le segment électrique, les crossovers sont de loin les plus populaires. Avec le ‘2’, Polestar - société-sœur de Volvo – vise très haut. Mais ce nouveau venu excentrique va devoir se méfier de son rival américain au nom mythique: le Mustang Mach-e. Deux collaborateurs d’Athlon les ont testés pour vous!
De l’avis de Stef Kennis, Purchase Officer, “le Polestar 2 est un crossover sportif et confortable doté d’un ingénieux système d’info-divertissement”.
Les crossovers offrent une position assise plus élevée, ce qui accroît le sentiment de sécurité et améliore la vue sur la route. Comme la plupart des véhicules électriques, le Polestar dispose d’un couple élevé, ce qui en fait un véhicule particulièrement rapide et nerveux, malgré son poids de 2,2 tonnes. Sa tenue de route est également excellente. Petit bémol: la rigidité de la suspension.
Et lorsqu’après une demi-heure, vous avez fini de jouer, vous apprécierez de pouvoir vous détendre dans le véhicule. L’intérieur est à la fois minimaliste et luxueux, avec un minimum de boutons de commande physiques. L’impression est moins spartiate et impersonnelle qu’à bord de la Tesla, par exemple, que je considère comme sa principale rivale dans cette catégorie de prix. La commande centrale de la voiture se trouve essentiellement dans la tablette centrale qui fonctionne sous Android. La présentation est claire et complète, avec des menus simples. Rien à redire non plus sur la qualité de la navigation via Google Maps.
Pour ce qui est du freinage régénératif, vous avez le choix entre trois positions (désactivé, faible, standard). Il m’a toutefois manqué un mode éco, solution souvent rassurante lorsque la batterie est quasiment à plat puisqu’elle permet de tirer encore quelques kilomètres supplémentaires.
Les motifs et les matières qui ornent les sièges, le tableau de bord et les portières sont joliment assortis et les finitions sont parfaites. Le poste de conduite est bien pensé et surtout très confortable. Pour moi, cela participe à l’expérience sportive. Autre atout sympa: le toit panoramique avec le logo lumineux Polestar.
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“Le Ford Mustang Mach-e est un SUV spacieux et robuste qui mérite amplement sa place dans l’offre fleet”, selon Herman Yperman, COO.
Que vous estimiez que le Mach-e mérite ou non d’arborer le mythique logo Mustang, ce SUV est un véhicule puissant qui dégage un réel sentiment de sécurité et de robustesse. Et pas besoin de mode d’emploi… tout est à sa place et les commandes sont intuitives. L’habitacle est ultra spacieux, à l’avant comme à l’arrière, et accueille sans problème des passagers de plus de deux mètres.
Ce qui frappe au premier abord, c’est la grande tablette centrale à partir de laquelle vous pouvez quasiment tout commander. Les fonctions qui s’affichent sur le grand écran central sont simples et présentées de façon logique. Les principales données relatives à la conduite s’affichent également sur un écran plus petit au-dessus du volant. Pour moi, cette interface homme-machine est un peu trop simpliste. Les possibilités de personnalisation sont faibles – ce que certains verront comme un avantage – mais pour moi, il y a comme un (léger) goût de ‘trop peu’. La qualité de certains matériaux n’est pas toujours premium, même si globalement, le niveau de finition est bon.
Le véhicule propose trois profils de conduite: Untamed (pour des accélérations explosives, sans être brutales), Active (la position ‘confort’) et Whisper (pour une sobriété maximale). Cette dernière position ne signifie toutefois pas que vous deviez adopter le train d’un escargot. Elle est plutôt synonyme de “smooth riding experience” – ce qui pour moi est l’essence-même de la conduite électrique.
Tout comme chez de nombreux concurrents, vous pouvez considérablement limiter l’utilisation des freins grâce à l’option ‘one-pedal driving’. Concrètement, en relâchant la pression sur la pédale d’accélération, vous activez le frein moteur. Le moteur électrique récupère alors l’énergie générée par la décélération. Personnellement, je n’ai à aucun moment ressenti ce qu’on appelle la ‘range anxiety’, ou la peur de manquer d’autonomie.
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